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jeudi 5 novembre 2009

PRESSE ECRITE A LA SORBONNE D'ABIDJAN : DE LA CENSURE A L'OUVERTURE




De la censure ou quand la joute oratoire enflamme les kiosques






Entre 2002 et 2005, la Sorbonne a entretenu des rapports conflictuels avec la presse de l'opposition. Elle était perçue comme l'instrument qui a entraîné la guerre ou le vent qui a attisé les flammes de la haine contre le régime en place. La censure est tombée : interdiction de vente ou de promotion des journaux de l'opposition dans cet espace et ses pairs (congrès, agoras, parlements et autres espaces d'Abidjan et même de l'intérieur).


Une détente sous surveillance


Bien avant la signature de l' accord Politique de Ouagadougou (APO), l'attitude de la Sorbonne à l'égard de la presse de l'opposition a changé. On peut voir dans les buralistes proposer les journaux de l'opposition comme le Patriote et Nord-Sud. Il est même possible de se les procurer et de les lire sur place. Ce changement s'inscrit dans le cadre du mot d'ordre de l'ensemble des organisations de La Mouvance Présidentiel (LMP) qui est la décrispation de l'atmosphère dans le champ politique et la participation active au processus de paix en cours. Mais cette ouverture reste fragile. Avec le dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle à venir, on observe des crispations, qui, si elles ne sont pas contenues vont ouvrir la voie à un type de 2ème censure dont les formes ne seront pas loin des précédentes (agressions des buralistes, destruction de journaux, etc.). Les démonstrations de force qui fusent de part et d'autres des quartiers généraux des partis politiques font craindre une violence généralisée qui va s'exprimer partout. L'opposition ne compte plus se faire "rouler dans la farine".