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jeudi 3 avril 2008

Les espaces de discussion de rue. Instruments de diffusion des idéologies politiques pendant le conflit en Côte d’Ivoire.


Dans la situation de guerre que traverse la Côte d'Ivoire depuis le 19 septembre 2002, les espaces de discussion de rue (EDR) ont largement contribué à la production et à la diffusion des idéologies politiques. Le déclenchement du conflit a exacerbé les antagonismes sur l'identité nationale au sein de la classe politique. Mais le débat ne se limite pas à cette catégorie d'acteurs dans la mesure où il quitte le champ politique pour investir la rue. Ainsi, on observe une multiplication des regroupements de populations, à majorité jeunes, dans les villes situées aussi bien dans la zone gouvernementale que dans celles sous contrôle des forces nouvelles.

Ces regroupements exercent sous deux formes. Les « agoras », « congrès » et « parlements », proches du parti au pouvoir, le Front Populaire Ivoirien (FPI) sont actifs dans la zone gouvernementale. En revanche, les « grins » traduisent leur rapprochement aux partis de l'opposition notamment le Rassemblement Des Républicains (RDR).

Dans un tel contexte, l'objet de cet article est de décrire le rôle des espaces de discussion de rue dans la médiation de l'information politique. Il s'agit de démontrer comment ces espaces s'insèrent dans les circuits de communication des acteurs politiques pour diffuser une vision hégémonique de l'identité nationale. Ils s'imposent donc comme des moyens de propagande politique.

A partir de données ethnographiques et bibliographiques, nous tenterons de présenter les trajectoires de positionnement politique de ces espaces à travers leurs connexions dans le champ politique (i) et les modes de communication qu'ils ont construits (ii).


La tentation de la récupération politique


L'émergence et la multiplication des EDR en Côte d'Ivoire est lié à un ensemble de facteurs socio-politiques. Le processus d'essaimage de ces espaces entamés en 1999 s'est accéléré à partir de 2002. Leur développement est à mettre en rapport avec les relations qu'ils entretiennent avec les entrepreneurs politiques.

En effet, les trajectoires politiques des acteurs de ces espaces laissent transparaître un rapprochement entre les deux acteurs. L'appartenance politique de même que les choix coïncident avec les stratégies des partis politiques autour desquels ils gravitent. C'est le cas des « agoras », « parlements » et « congrès » qui se sont rangés derrière le parti au pouvoir dès le déclenchement du conflit. Ainsi, « a la faveur de la crise actuelle, la plupart d'entre eux se déclarent sinon militants ou sympathisants du FPI, du moins loyalistes, patriotes ou « gbagboistes » » (Théroux-Bénoni, Bahi. ; 2006 : 9). Le renforcement de la vitalité du réseau de diffusion de l'information se traduit par une construction de ces espaces en deux blocs. Les antagonismes politiques entre le parti au pouvoir et l'opposition dès l'éclatement de la crise a consacré l'émergence de nouveaux espaces concurrents aux « agoras », « parlements » et « congrès » : les « grins ». Ces derniers espaces marquent leur attachement au RDR et renforce son action de propagande en se constituant en association dont le nom, le Rassemblement Des Grins (RDG) fait référence au parti du leader politique du RDR, Alassane Dramane Ouattara[1]. Sa mission est de susciter et d'accompagner la création d « grins » partout en Côte d'Ivoire.

Du côté des « agoras » et « parlements », on a assisté à la création de nombreuses structures de gestion de es espaces. Parmi elles, on trouve la Fédération Nationale des Orateurs des Parlements et Agoras de Côte d'Ivoire (FENAPCI), l'Union des Orateurs des Parlements de Côte d'Ivoire ( UNOPACI), la Coordination des Parlements et Agoras de Yopougon (COPAYO). Ces structures s'attèlent à diffuser l'idéologie socialiste du FPI et un nationalisme orienté vers la défense des institutions républicaines incarnées par le Président Laurent Gbagbo (Arnault. ; 2004 : 12).

Sous un autre rapport, dans un environnement marqué par une forte présence de jeunes frappés par le chômage, la participation aux activités des EDR permet de pénétrer de nouveaux réseaux sociaux et économiques (Banégas. ; 2006 : 544). Il s'agit, pour ces jeunes, de s'insérer dans des circuits qui leur permettront de capter des ressources matérielles et financières. La promotion sociale dès lors une attente que les acteurs politiques satisfont pour construire et maintenir un vivier de militants et de sympathisants politiques. Ces rapports de clientélisme facilitent la médiation de l'idéologie politique. L'aspect fondamental ici étant de fortifier le charisme des leaders politiques auprès des jeunes idéologiquement pris en charge par d'autres jeunes, figures charismatiques de ces espaces.

La diffusion des idéologies se décline également dans l'assistance matérielle et financière accordées aux EDR par les acteurs politiques. Certains leaders politiques fournissent ces espaces en matériel et assurent le financement de certaines manifestations (Silué. ; 2006 : 55). Ce matériel se compose essentiellement, pour les « parlements » et « agoras », de matériel de sonorisation (mégaphones, hauts parleurs, microphones, baffles, etc.), de bancs et de bâches. L'appui matériel et financier a pour fonction de faciliter l'ouverture des EDR aux acteurs politiques. Il prépare l'organisation des tournées de mobilisation et les meetings des partis politiques dans ces espaces. En effet, depuis le conflit du printemps 2002, les leaders du parti au pouvoir et les organisations satellites qui gravitent autour de lui ont intensifié leurs actions de soutien en direction des EDR[1].

Lors de ces sorties, les partis politiques exhibent des parangons (présidents de partis politiques, président de la République, président-patriote, figures montantes de jeunesse patriotique et/ou politique) qui viennent véhiculer les mots d'ordre des paris politiques. Ainsi de par leurs nombreuses ramifications avec les partis politiques, les organisations de jeunesse à caractère politique et syndicale, les associations de femmes, les EDR se présentent comme des lieux d'éducation idéologique et politique des populations. Certains artistes musiciens accompagnent souvent les leaders politiques notamment ceux du FPI dans leur incursion dans les « agoras » et « parlements ».

Le marché de la production musicale à caractère patriotique s'est intensifié depuis le conflit de 2002. De nombreux artistes se sont investis dans la production de chansons dites ''patriotiques''. Ce sont, entre autres, Paul Madys, les Wayzé, les descendants de Sakholoh, Sandrine Droubly, l'enfant Yodé et Siro, Nahounnou Paulin, etc. Ainsi, les acteurs politiques se dotent de relais dans les le monde du spectacle pour répercuter leurs discours idéologiques dans les EDR.

Les acteurs politiques ont ralliés à leur cause des vedettes susceptibles de capter l'adhésion des auditeurs des EDR qu'ils visitent régulièrement. Ils exécutent un travail d'instrumentalisation de la renommée pour enrober les chansons distillées de messages propagandistes. Les auditeurs se retrouvent devant des « acteurs-candidats » et des « artistes-patriotes » dont la mission est de construire un électorat favorable au FPI. D'ailleurs il n'est pas rare de voir certains leaders politiques exécuter des pas de danse avec des artistes. Certains d'entre eux, s'érigent à l'occasion en artistes en herbe. C'est le cas du Maire de commune d'Adjamé qui se fait appelé DJ Zito.

On le voit, la diffusion des idéologies politiques par les EDR emprunte le chemin d'une logique clientéliste. Derrière la promotion socio-économique, forme de récompense sociale, se construit une action de formatage des imaginaires politiques des populations.

Dans les laboratoires de la construction des identités patriotiques

Les acteurs des EDR co-construisent le discours politique diffusé par la presse. Les contextes de conflits transforment les médias publics en instruments de propagande (Frère. ; 2005 : 12). Ces médias se rapprochent des partis politiques et deviennent les récepteurs de discours divergents, contestataires et revendicateurs des acteurs politiques. En Côte d'Ivoire, la presse porte voix du parti au pouvoir se retrouve dans les journaux tels ''Notre voie'', ''Le temps'', ''Le courrier d'Abidjan'', ''Les Echos du Matin''. Les intentions du parti présidentiel transpirent dans les colonnes de ces journaux. Par contre l'idéologie libérale de l'opposition transparaît dans ''Le Patriote'', ''Nord-Sud'', ''Le Front''. Les discours diffusés par chacun de ces organes de presse sont récupérés par les EDR qui en font la trame de leurs échanges.

En effet, dans les EDR, les animateurs et les orateurs donnent leur lecture et leur interprétation de l'information tout en leur donnant sens. Ils se réapproprient l'information politique et ils l'analyse à l'aide de filtre construit en amont par les leaders politiques. Les informations recueillies sont développées aux auditeurs dans ces espaces dans un langage simple, accessible à tout le monde. Le travail de simplification s'accompagne de beaucoup d'images (Bahi. ; 2003 : 6). Ce travail de co-construction du discours oriente et entretient une vision manichéenne développe par chaque tendance des EDR. Les Dans les « agoras », « parlements » et « congrès » discours laudatifs présentent le Président de la République et son parti comme étant les seuls à même de garantir la sécurité des ivoiriens. Au contraire, la presse de l'opposition est blâmée par les orateurs qui la soupçonnent de collusion avec la rébellion (Théroux-Bénonni. Bahi. ; 2006 : 9). Ce rejet s'est traduit par l'agression de certains sièges des rédactions et des passages à tabac de vendeurs à la criée et de buralistes. La suspicion va plus loin. Les « agoras », « parlements » et « congrès » accusent les médias proches de l'opposition et la presse internationale de comploter avec la France en particulier et certains pays de la sous-région (le Burkina-Faso) pour déstabiliser la Côte d'Ivoire. Ainsi les savantes analyses des animateurs et autres orateurs des « agoras », « parlements » et « congrès » nourrissent les imaginaires politiques des auditeurs avec le fantasme du complot. Si les « agoras » et « parlements » abhorrent les médias internationaux dont ils apprécient la qualité de traitement de l'information.

Par ailleurs, l'action discursive de propagande est rendue performante par la mobilisation de symboles dont l'objet est de véhiculer les nouvelles formes de structures de pensées des partis politiques.

Les orateurs des « agoras », « parlements » et « congrès » construisent des figures de l'ennemi en rapport avec la rhétorique religieuse. Ainsi les adversaires politiques sont indexés avec des termes sataniques tels ''le diable'', ''le démon'' ou ''le vampire'' (Banégas. ; 2006 : 546). Les discours sont inspirés de l'évangile de la délivrance construit par la Première Dame qui décrit la situation de crise comme « la victoire de l'esprit de Dieu » dans « la guerre contre les forces du diable » pour préparer l'arrivée de « la nouvelle Jérusalem ». Ce discours théologique vise diffuser dans le corps social la vision hégémonique du FPI qui présente ses leaders comme des « patriotes » et ceux de l'opposition comme des « assaillants ».

Cette articulation entre le religieux et le politique s'observe à travers deux figures bibliques largement exploitées dans les « agoras », « parlements » et « Congrès » : ''David'' et ''Goliath''. Dans le contexte de guerre actuelle, la Côte d'Ivoire, assimilée au lilliputien David sort victorieux d'un combat qui l'oppose au géant ''Goliath'' symbolisé par la France et toutes les grandes puissance internationales qui veulent faire du mal à la Côte d'Ivoire. A travers cette rhétorique théologique, il s'agit pour les orateurs de présenter le Président de la République comme « l'élu de Dieu », un modèle de courage qui a été adoubé par Dieu pour sortir son peuple de la servitude. Tel le petit David, le Président Laurent Gbagbo se bat avec les ennemis géants de la Côte d'Ivoire et en sort victorieux parce qu'il a été choisi. Ainsi, le rapprochement de ses deux destins permet aux orateurs de fidéliser les auditeurs aux discours du FPI.

Le prosélytisme religieux des acteurs des « agoras » et « parlements » est soutenu par certains orateurs qui s'assimilent à des hommes de Dieu. Les s'inspirent des de la Bible pour prêcher un évangile qui emprunte le chemin d'un discours libérateur. Ces ''hommes de Dieu'' prophétisent un avenir radieux pour la Côte et tentent d'apaiser les angoisses des auditeurs. Ce déplacement est à mettre au compte des mouvements religieux, d'obédiences pentecôtistes qui s'imposent de plus en plus comme des acteurs incontournables dans la gestion des grands maux qui minent la société ivoirienne (Dozon. ; 2001 : 369). L'objet de ce glissement identitaire est de capter les identités religieuses pour les intégrer à la logique électoraliste du FPI.

Ce prosélytisme religieux s'accompagne souvent d'un appel à l'autorité ou à la mobilisation de certains sentiments comme la peur pour véhiculer le message. Les orateurs prennent comme exemple des tranches de vie de certaines autorités politiques ou de personnages historiques pour justifier leurs discours. Ces exemples accordent du crédit et légitiment les orateurs et leurs propos aux yeux des auditeurs.

Dans un autre sens, les orateurs n'hésitent pas à capter les identités religieuses ou ethniques pour créer des sentiments. Ainsi, lors des épisodes de violence, les orateurs utilisent un vocabulaire qui incite à l'action qui, à certains égards, débouche sur des agressions physiques.

La distribution massive de supports de communication participe à la diffusion des idéologies politiques. L'activisme politique de ces espaces particulièrement des « agoras » et »parlements » se traduit par la confection de tee-shirts, des coiffures (casquettes, képis, bandanas, chapeaux) et des fichus frappés de slogans militants. La propagande s'appuie et s'actualisent par ces supports. Elle s'intègre également au développement des Nouvelles Technologies de la communication et de l'Information (NTIC). Il s'agit d'intégrer les applications électroniques à l'activité politique. Les animateurs de ces espaces produisent des CD, VCD et des Cédéroms qui font la promotion des leaders. Cette nouvelle forme de militantisme politique va jusqu'à la création de site Internet comme c'est le cas de la « Sorbonne ».

La mobilisation politique se poursuit sur Internet dans les « chats », ces fora populaires où des leaders politiques échangent, en direct avec des internautes-militants. Le leader de l'alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national, Charles Blé Goudé s'est livré à cet exercice en compagnie de certains dirigeants de cette organisation à laquelle sont affiliées la « Sorbonne » et la FENAPCI.

Toutes ces innovations permettent aux acteurs de ces espaces de créer des arènes publiques digitalisées où la parole publique s'articule sur une réappropriation tout à la fois individuelle et collective de la parole sociale, culturelle et politique. Cette forme de communication met en réseau les militants et sympathisants du FPI. Le développement exponentiel de la diffusion de vidéos militantes sur Internet vise à affaiblir la capacité de mobilisation des adversaires du Président de la République tout en permettant aux auteurs de cette innovation de se soustraire au cadre juridique de la production audiovisuelle en Côte d'Ivoire. Ces films sont dispersés sur les ordinateurs des utilisateurs et pas sur des serveurs centralisés. D'où l'impossibilité de les saisir afin d'en arrêter leur diffusion ou plutôt la dissémination de l'idéologie du FPI. Le concept de médiascapes rend bien compte de ce phénomène (Appadurai. ; 2001 : 91).

Cette vulgarisation politiques qui abolit toutes les frontières est une performance politique mobilisé par les « agoras » et « parlements » pour partager des éléments (personnages, actions, textes, sons, etc.) avec le monde entier. Les violences de novembre 2004 sont à l'origine de la production de nombreux films pour dénoncer l'implication ambiguë de la France dans la gestion de la crise en Côte d' Ivoire. On peut citer entre autres « Côte d'Ivoire : 4 jours de feu ». Ce film a connu une large diffusion. Les animateurs des EDR s'en sont servis pour démontrer aux yeux du monde le haut sens patriotique des ivoiriens et Président Laurent Gbagbo. Il a par ailleurs étalé, selon eux, la lâcheté de la campagne de néocolonialisme de la France qui ne s'embarrasse pas de scrupules pour assoire sa domination.

A cette mobilité des idées s'ajoute celle des animateurs de ces espaces qui se déplacent physiquement. A Abidjan, la mobilité des jeunes sont certains sont souvent orateurs à la « Sorbonne » favorise la circulation des idéologies (Bahi. ; 2003 :6). Cette mobilisation politique ne se limite pas à Abidjan. Elle se poursuit dans les villes de l'intérieur. Les orateurs sont envoyés en mission dans les villes situées notamment dans la zone gouvernementale à l'initiative de la FENAPCI ou de certains leaders du FPI. Ces derniers ont utilisés les talents d'orateurs et la renommée qu'ils se sont forgés parfois dans ces mêmes villes pour construire la vision du FPI pendant la première opération des audiences foraines entre mai et juin 2006. La maîtrise du terrain a été d'un atout inestimable dans la diffusion de l'idéologie du FPI.


CONCLUSION

En Côte d'Ivoire, les EDR fonctionnent comme des instruments de conquête du pouvoir. Ils s'insèrent dans les stratégies de marketing de communication des politiciens pour servir de relais dans la promotion des idéologies politiques. Leur positionnement politique se décline à travers l'identité politique des animateurs de ces espaces de même que le soutien dont ils bénéficient.

Derrière ces logiques propagandistes, transparaissent des modes populaires de participation politique. Les acteurs politiques réinventent une forme de « politique par le bas » où ils tentent de s'approprier ces espaces pour le contrôle du jeu politique (Bayart. ; 1981 : 53). Les « agoras », « parlements » et les « grins » apparaissent comme des ''champs de bataille'' où les politiciens s'affrontent par espaces interposé. Le rôle idéologique des EDR s'appréhende dans une logique de compétition dont l'objet est l'imposition d'une vision hégémonique de l'identité nationale.

Partant de là, il convient de s'interroger sur le rôle démocratique de ces espaces. Si à ces débuts, la « Sorbonne », matrice des EDSR, se présentait comme un lieu de critique, il n'en demeure pas moins que, depuis quelques années les autres EDR qui sont après 1999 sont devenus les thuriféraires des politiciens.

Le mode de pensée monolithique défendu et promu dans chacune des tendances est un indicateur de la récupération de ces espaces. Cet assujettissement est le signe d'un processus d'affaiblissement des possibilités de participation des masses populaires au jeu démocratique.

BIBLIOGRAPHIE

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